Le Cinquième
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 Un déménagement touristique

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Chapi Chapeau
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Chapi Chapeau


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MessageSujet: Un déménagement touristique   Un déménagement touristique EmptyMar 29 Aoû - 12:30

Il fait chaud, très chaud trop chaud…
Dans le paysage, on peut apercevoir les vagues de chaleur dégagées par la route, ces petits mouvements d’air qui dansent dans le vide sous un soleil de plomb…
Ce fameux soleil qui bronze les peaux, rend les corps humides et qui étouffe les organismes, ceux qui osent s’aventurer au dehors.
Aucune brise d’air ne montre le bout de son nez, n’allégeant ainsi pas cette fournaise insupportable…et chaque effort, chaque pas, chaque geste devient un calvaire.

Aucun bruit ne trouble le paisible silence de ces montagnes…attendez…n’entendez vous pas une chanson, une chanson…qui devient de plus en plus forte et distincte…


---------------------------------

Citation :
“Song bird.
Cash back.
Main line.
Hard top.

Standing in line to see the show tonight,
And there's a light on,
Heavy glo
wwwww
By the way I tried to say I'd be thereeeeee,
Waiting forrrrrrrrr
Dani the girl is singing songs to me,
Ben….”


Heeek hekkkkk heeeeeekkkk spurfffff

« Ohh non….pas ça…allez avance, s’il te plaît, pas maintenant…allez continue tu peux y arriver…..s’il te plaîtttttttttttttttttt, me fait pas ça….
Allez démarre please…allez… »


Rrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhh…………….tssee……… tesse….. rhhsrrr…. groooom pff

« Bon…merci, vive la solidarité !
allez courage….affrontons le dehors, milieu hostile et dangereux…j’aurais du investir dans un clim sur patte…enfin allez go… »


Attrapant son sac sur le siège d’a côté, rechaussant ses chaussure d’été, légères et souples.
La jeune fille sort de sa voiture. La chaleur est telle qu’elle lui tombe sur les épaules et l’écrase.
Toute personne normalement constituée serait restée dans sa voiture avec sa bouteille d’eau et aurait attendu qu’un véhicule passe…
Mais à peine avait-elle stationné sur le bas côté qu’elle commença à suivre la route.

Après plusieurs minutes de marches…

« Punaise, où est ce que je suis… »

Habillée d’une légère robe en lin bleue qui ne lui tenait pas trop chaud. Elle continue à marcher sur le bas côté, espérant apercevoir une preuve de vie. Son visage emprunt d’une fine couche de sueur qu’elle éponge avec un mouchoir souffre de la chaleur, lunettes noires pour éviter les éblouissements avec la luminosité, lui donne un air « plagiste »…
Ses long cheveux bruns ondulaient sur ses épaules, créant ainsi lors des ses déplacements de fins filets d’air rafraîchissant son dos et sa nuque.
Les minutes s’écoulent…son eau à la main, qui diminuait au fur et à mesure, la jeune demoiselle marche alternant les côtés de la route pour se trouver à l’ombre…
Changeant aussi de coiffure…relevés, détachés…
Les heures s’écoulent elles aussi. Et le soleil commençait sa déclinaison…le ciel se teinta alors d’orangé, de rose, de jaune mais aussi de blanc…
Observant ce film naturel, la jeune fille s’assit dans un talus. Et n’entendit pas le moteur ronronnant d’un tracteur approcher.


- eh mam’zelle...mam’zelle….
- oh pardon excuse moi je ne vous avez pas entendu arriver, je suis confuse
- c’est vous l’voiture en panne là bas
En se grattant la tête, le visage rougit légérement, un grand sourire sur les lèvres
- eh oui…panne d’essence, c’est idiot hein…
- ç’arrive souvent par ici…si v’voulez jvous amène à la prochain ville, ya pas d’soucis. C’pas très loin.
- Vous seriez aimable. C’est sympa de vôtre part…merci beaucoup
- Ya pas d’soucis jvous dis, montez….après quelques minutes de silence et un morceau d’harmonica…
- Z’avez marché longtemps qu’même…z’avez d’sacrées gambettes…
- Ba merci… :$

Quand 5 minutes plus tard, on peut aprerçevoir, le panneau de la ville… « Bienvenue au Paradis…(chef : le 5e)

** La ville du 5e , bizarre comme nom….
Enfin….on verra bien
**

- voilà Wellcommeuh ch’nous
- merci beaucoup….euh…
- Jean Marcel…et z’avez un souci v’nez au garage, d’main jvais chercher v’te voiture d’accord ?
- Oki pas d’souci merci encore mille fois…moi c’est Chapi Chapeau…
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Capitaine Flam
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MessageSujet: Re: Un déménagement touristique   Un déménagement touristique EmptyVen 1 Sep - 0:02

1.Atterrissage

Un panneau éculé tronait au milieu de nulle part, une planche de bois usée par les vents, un piquet planté après une soirée de beuverie, indiquaient au passant « Bienvenue au paradis (chef : le 5e) »
Les capteurs de l’hélicoptère lui avaient indiqué : elle était là, et elle avait un souci, son véhicule était resté trop longtemps immobile dans ce pays désertique, aride, montagneux et… tellement chaud.
Le capitaine avait peur… rarement il avait éprouvé ce sentiment, mais depuis sa rencontre avec celle qu’il aimait à appeler sa « petite fée », il avait découvert cette crainte perpétuelle qu’il lui arrive un malheur. Il la savait solide, mais elle avait comme tout ange ses moments de fragilité, ses angoisses, ses solitudes. Au long des mois qui s’étaient écoulés depuis leur rencontre il ne pensait plus qu’à une chose : la protéger. Il en avait presque oublié ses missions, et la diplomatie qu’il avait servi avec un certain succès avait du se passer de ses services.

Dans un nuage de poussière et de branchages, l’appareil se pose au milieu de ce qui semblait être un champ de pommes de terre.

Un tracteur élimé semblait abandonné au plein centre de l’exploitation. Sur sa calandre d’un vert douteux, on pouvait lire « Jean Marcel’s Angels ».


John sourit en apercevant ce vestige d’une époque à ses yeux révolue.

Se couvrant le visage, il visse sa casquette sur sa chevelure poivre et sel afin de se protéger d’un soleil de plomb qui semblait écraser les montagnes alentour.
Il traverse le nuage en se protégeant le visage et découvre à quelques mètres de sa position un hameau digne des plus grands films d’horreur, ou des cultissimes satires sociales. Habitué des grandes métropoles, il n’aurait pas imaginé que cela puisse s’appeler une ville.

Près d’une ferme à la limite du délabré, il aperçoit une voiture qu’il connaît bien, le capot ouvert.
Vigilant, ses sens en éveil, il s’approche ensuite d’une bâtisse un peu plus colorée d’où on peut percevoir une musique rythmée, mais désuète. Une enseigne « Café bar tabac » lui indique qu’il trouvera sûrement un peu de vie en ce lieu…
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Chapi Chapeau
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MessageSujet: Re: Un déménagement touristique   Un déménagement touristique EmptyDim 3 Sep - 21:41

Abandonnée devant l’office de tourisme de la ville, Chapi ne sait pas dans qu’elle direction aller…ses jambes sont lourdes et une bonne douche s’impose…Finalement, elle se décide à aller à droite, les panneaux indiquaient le centre ville…
** un hôtel dans un centre ville c’est peut être moins cher qu’en bord de mer ?Enfin on verrait bien.. **
La chaleur est moins lourde et une petite brise s’est levé, confirmant ainsi le début de soirée après une journée à la plage. La foule est dense et les regards se posent sur les vitrines, les glaciers font leur chiffre d’affaire durant ces soirées où les touristes achètent à leurs bambins des glaces aux goûts divins et profitent de ce retour en enfance pour eux aussi se faire plaisir…

Mais un bâtiment à l’allure discrète se détache de tous les autres bâtisses de la rue…
Une petite auberge sans nom… d’où sort un brouhaha, ambiance d’un bar sympa où les gens se connaissent et apprécient tranquillement le temps…
** un café bar tabac **

Timidement , Chapi ouvre les portes à double battants de l’établissement….
La clochette fait alors résonner son cliquetis qui attire tous les regards sur les portes…quelques sourires se dessinent sur les visages…d’autres visages interrogatifs ne cachent pas leur étonnement…


** pourquoi j’ai ouvert ces maudites portes **
rougit par la gêne, cherchant des yeux les toilettes….ses jambes n’obéissant pas…Chapi reste donc plantée là…sous les regards accusateurs…mais dans ces moments là…on ne sait pourquoi…un grand sourire d’une oreille à l’autre se plaque sur son visage…

- eh bé Mam’zelle…qu’est-c’t’fait là ! c’pas un endroit pour l’tites dames comme vous !
- Jean-Marcel !! ravie de vous revoir…** punaise une rencontre amie génial ! **
- Eh JM tu la connais ?
- Joe j’te présente Chapi Chapeau, El’vient d’arriver n’ville…Chapi j’te présente Joe, l’meilleur barman tou’l’temps !!!!
Le barman s’affére de nouveau à ses verres, suivit des habitués, qui retournent à leurs bières et discussions…l’épaisse fumée de cigarette américaine mélangée à la chaleur plane ; et l’ambiance très rock’n’roll se met de nouveau à ronronner…
La barman a donné son accord…elle peut rester parmi eux…


- allez j’te paye un verre
(se dirigeant vers le bar suivit timidement par Chapi…)
- comme d’hab et pour mam’zelle….euh t’veux quoi ? tiens boivent quoi l’dames d’ville ?
(sans faire attention à la question de son acolyte)
- deux bières…
- d’acco d’ac ! envoie deux bières !! (après un moment de silence) hein ! deux bières….t’bois ça toi !!!!!!!!!!!!!
- ba oui pourquoi ?
- et JM, laisse là…elle connaît pas la bière de chez Joe (le barman savait pertinemment que ses bières étaient rarement finîtes par les dames de la métropole…il pose deux énormes pintes sur le comptoir, le sourire aux lèvres…)
- vous savez où crécher ?
- non….vous louez des chambres ?
- ouaip…si vous voulez…j’en ai une…mais pas sur que notre lit soit assez bien pour vos tites fesses de porcelaine…
- ça me suffira amplement…
- bien voici les clés (attrapant une paire de clefs portant le numéro de la chambre, après une longue hésitation) la 317…la troisième à votre gauche au second étage
(après avoir bu sa bière d’une traite…ou presque allez deux)
- …oki merci, bonne soirée…euh vous avez un téléphone dans vos chambres ?
- ouaip mais pas sur qu’il marche
- ba faut lui acheter des bottes alors…(puis elle éclata de rire)
- hein ?!!!, répondirent en cœur les deux compères
- euh rien rien laissez tombez
et c’est avec de grands yeux que Joe, lui fit un signe de la tête en guise d’au revoir..
- bonne nuit Chapi, à demain….passe vers 16h au garage reprit JM

Au fond de la salle…un escalier suit la charpente hasardeuse de l’immeuble….enfin un escaliers c’est beaucoup dire, les marches tellement usées, finissent par être trouées. Sur le coup on a du mal à croire que Joe pouvait louer des chambres……enfin les traces de pas marqués dans la poussière disent le contraire…
Monter fut une épreuve à la Fear Factor, chaque marche manquent de se briser , et les grincements s’ajoutent à l’ensemble, donnant à cet escalier un aspect des plus miséreux.
Enfin après toutes les précautions prises…Chapi se trouve enfin dans le couloir….
Elle regarde alors de haut en bas, de gauche à droite…ce qui la frappe en premier est la vétusté des murs…comme elle s’y attendait, le papier peint moisissait ici et là voire se décollait, jaunit par le temps, s’accordant parfaitement à la décoration…décoration semblable aux bars du far ouest à l’époque de la ruée vers l’or, les hommes jouaient au poker et se battaient et les femmes dansaient le french cancan..


« c’est bien ça...les maisons closes de l’époque « whiskiale »…….bon ba, c’est pas si terrible, je m’attendais à pire…c’est même sympa »

c’est vrai c’est peut être usé et abîmé…mais ça a son charme...c’est plus sympathique que ces nouvelles chaînes d’hôtel, où tous les couloirs et les chambres se ressemblent, aussi anonymes que les clients…là ça a sa personnalité, personnalité qui cultive une ambiance unique…

le numéro inscrit sur une claquette dorée, indiquant le numéro de la chambre semble le seul objet récent…


« nous y voilà… »
tournant la clé dans la serrure...la porte s’entrouvre…

c’est une petite pièce, exiguë…
sur la droite, se trouve le lit datant sûrement des années après guerre…
sans même faire attention, Chapi jette son sac à terre…visitant la chambre
A gauche de la porte, une minuscule salle de bain avec une fenêtre donnant sur une ruelle, la baignoire sert de douche, et n’a pas servit depuis longtemps, tout comme le lavabo, dont l’émail s’en allait…bonne nouvelle l’eau coule


« priez seigneur pour qu’il y ait de l’eau chaude »
un meuble à pharmacie avec une porte miroir, qui ne refléte plus rien, est posé de travers au dessus de l’évier…avec dedans une boîte de préservatifs…

** ba euh pourquoi ça m’étonne ???…ah si parce que d’habitude c’est dans les tables de chevet qu’ils y sont ** referme la porte et éclate de rire…

une télé est installée au bout du lit, à droite, et sur son côté une petite armoire, haute jusqu’au genou, en guise de meuble.
Mais l’originalité de la chambre réside dans 4 hautes fenêtres posées dans le mur d’angle et qui donnent sur la mer…la vue magnifique laisse préjuger de sublimes coucher et lever de soleil sur l’océan.


** merci Joe ! **

"le téléphone !"
et d’un coup comme prise d’une panique, elle se met à voler du regard l’ensemble de la pièce…le souffle court, des petits frissons lui parcourent l’échine, mais quand ses yeux se posent sur le combiné noir…toute sa détresse disparue
s’asseyant sur le bord du lit, ses longs doigts tournant le cadrant pour composer le numéro…
les sonneries se suivent…


- Bonjour, Rainbow Six, Miss MoneyPenny, que puis je pour vous ?
- Moni, c’est Chapi, John est là ?
- Youpeeeeeeeeeeee, coucou ma puce, ça va comment toi ? alors tes études ? ton voyage ? et faudrait qu’on se fasse un resto un midi pour se raconter tous les potins, tiens tu savais que Marie c’est inscrite en fac de droit, je suis super contente, peut être que tu pourras l’aider si elle a du mal…par contre Paul, c’est pas ça, on a peur qu’il loupe son bac, oui l’est amoureux, d’une fille qui veut faire médecine, non mais t’imagine le coupe..
- Moni…
- Ohhhhhh pardon...désolée, mais faut dire que tu pars et qu’on discute bien ensemble, t’es pas maligne non plus, tu sais que je t’aime bien, t’es comme ma fille, et d’ailleurs…
- MoneyPenny...John, s’il te plaît
- Ba euh justement j’allais y venir, je ne suis plus secrétaire de cette section…tu te rends compte, ils m’ont déplacée parce qu’ils ont peur que je bavarde trop, moi comme si je ne savais pas garder un secret, non mais 20 ans que j’y bossais, non mais tu te rend compte, franchement c’est pas dégueulasse ?!(avec un petite voix fluette : bonjour Monsieur le Ministre)..bref où j’en étais, oui tu voulais ?
- Ba John, où est ce que j’appelle ? parce que j’ai composé le numéro du service…et
- Ba le numéro que tu as c’est l’accueil, procédure de sécurité, vive la diplomatie !…je te met en ligne avec son bureau, d’accord...
- D’accord, bisou, merci

La musique d’attente commence ses premières notes, puis deux sonneries retentissent. Une voix sombre et lourde décroche, une voix d’homme qui fume trop et aussi la voix d’un homme pressé, qui expédierait la conversation rapidement

- diRection des opérations…
- Bonjour, je voudrais parler à John Clark, s’il vous plaît
- De la part ?
- D’une amie
- Il est en réunion

L’homme raccroche le téléphone sans attendre, un bip, signal d’appel terminé sonna. Amer, Chapi raccroche à son tour le téléphone
« d’accord………..une douche me ferait le plus grand bien… »

les premières gouttes d’eau tombent irrégulièrement sur l’acrylique avant de prendre leur rythme effréné…de la vapeur s’éleve, aveuglant encore plus le miroir…cette fois, ce n’est pas une épaisse fumée de cigarette, mais de vapeur qui embaume toute la chambre…
tirant le rideau pour se faufiler sous l’eau…les premières gouttes de cette divine sensation exaltante ne se font pas prier…se délassant tranquillement sous l’eau…sans bouger, laissant à cet élément tous les droits...Chapi ferme les yeux, repensant à sa journée…jamais en aussi peu de temps elle n’a connu autant de gens…mais toutes ces rencontres renforçent un peu plus le manque de celui qu’elle aime…

mais ce calme fébrile fut de courte durée…en ouvrant les yeux pour prendre le savon…une immense araignée velue et aussi grosse que sa main descends sur son fil juste devant son visage…


«aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh
au secourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrs c’est horrrrrribbbbbblleeeeeeeeeee!!!


en surgissant de la baignoire, Chapi s’emmêle les pieds dans le rideau de douche….déséquilibrée, elle se prends alors l’épaule dans l’encadrement de la porte…

" Bordelllllllll, mer****************** mer************ put********* de mer***** de bordel de chiottes"

Elle s’effondre dans le lit...qui sous le choc, céde et s’écroule…dans un vacarme tonitruant digne des meilleurs explosifs hollywoodien…la chambre se retrouve sans dessous dessus…le matelas du lit, accompagné du sommier, étalé sur le sol…les quatre pieds du lit sont encore debout mais la porte s’ouvre brusquement…
et quatre boom s'en suivent, la chambre est désormais dans un état chaotique…

Un sourire se dessine sur ses lèvres, ce visage elle le connait...
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Capitaine Flam
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Capitaine Flam


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MessageSujet: Re: Un déménagement touristique   Un déménagement touristique EmptyLun 4 Sep - 4:52

Entrant dans l'auberge, ou ce qui semble en être une, John ne peut s'empecher d'esquisser un sourire devant le charme particulier des lieux.
Il s'approche du barman et décide, contrairement à ses habitudes, de lui poser la question directement :
- Bonjour jeune homme, je suis à la recherche d'une jeune femme, une étrangère comme vous devez surement les appeler dans la région. Elle est très jolie, d'une courtoisie remarquable, j'ai remarqué son véhicule devant la grange, à deux pas d'ici.
- Eh oh, mon ptit bonhomme, douc'ment là. D'abord c'est pas une grange mais un garage, et pis vous lui voulez quoi à la mam'zelle ?
- C'est une amie mon brave, une très bonne amie, nous devions nous retrouver demain sur la Côte, mais j'ai réussi à me dégager plus tôt de mes obligations, et en survolant la région, j'ai aperçu son véhicule.
- Pinaise ! Le gars, y sbalade en helico !!! Pis y va sur la côte avec une donzelle... eh bé on s'refuse rien à la grande ville !!!

Lui tendant la main...
- Jean Marcel, l'patron du garage et d'la ferme aussi. Ba ouais on est multitage dans l'coin. Et vous ?
- Enchanté mon ami. Mon nom est J... Flam, le Capitaine Flam

Il valait mieux en effet utiliser l'identité codée. Inutile de prendre des risques inconsidérés...
- Ba Captain, enchanté itou. Mais en mem'temps, chuis pas sur de c'que vous m'aracontez là !!! Va savoir... Si ca tombe c't'une entourloupe tout ce truc... pasque bon, l'week end à la mer en helico... mouais... t'en penses quoi mon Joe...
Le barman détourne alors le regard de son comptoir pour toiser le nouveau venu. Et en guise de réponse, n'adresse qu'un signe de tête à son acolyte...
- Elle est là. Elle m'a loué une chambre. Maintenant JM j'te conseille d'accompagner l'gars là haut. On sait jamais, la ptite dame a ptete pas envie de le voir...
- T'as raison mon Joe, on va faire comme ca... pis on verra ce qu'elle en dit. Suivez moi...

S'approchant d'un escalier délabré, John a bien de la peine à masquer son sourire. Il se met néanmoins à la suite du fermier garagiste et entame la périlleuse ascension des marches usées, quand tout à coup un cri se fait entendre au premier.
En reconnaissant l'auteur, il ressent une nouvelle fois ce sentiment de frayeur qui l'avait touché à son atterrissage, et n'écoutant que son instinct, se précicipite dans l'escalier, bousculant au passage le brave indigène qui vient s'affaler sur les marches... qui se brisent elles mêmes sous son poids...

Arrivé dans le couloir, John réalise qu'il ne connait meme pas le numéro de la chambre. Il a bien entendu un vacarme depuis l'escalier mais trop tot pour identifier sa provenance.
Quand, tout à coup, il remarque une plaque sur une porte, le seul objet qui ne semble pas dater du siècle précédent dans cet établissement.
317
Sans plus attendre il pousse la porte, qui lui résiste.
Prenant de l'élan, il s'apprête à défoncer celle-ci d'un coup d'épaule. Et c'est le moment que choisit Jean Marcel pour réapparaitre... entre l'officier et l'ouverture récalcitrante.

Par chance la porte était juste bloquée par un des pieds du lit tombé juste derrière, ce qui évite au fermier de se trouver écrasé sous son poids.
Appercevant la scène, et surtout sa jeune amie nue dans un rideau de douche, John, sans réfléchir, reclaque l'ouvrant derrière lui... omettant de prévenir celui qui le suivait depuis le début... et dont les doigts ont la malencontreuse idée de tenir le chambranle.

N'écoutant pas les cris du malheureux, le capitaine se précipité au secours de la jeune Chapi, qui semble plus hagarde que blessée.
Un merveilleux sourire illumine son visage, comme si cette arrivée fracassante avait fait oublier à la jeune femme l'accident qui venait de lui arriver...
- une... une... arai.... !!!!!!
Quittant un instant du regard le spectacle envoutant de la douce Chapi uniquement vétue d'un rideau de douche, John vise alors une monstrueuse arachnide pendant au plafond de la douche, et sans réfléchir, lui assène un chargeur du Walther PPK qu'il porte à la ceinture. L'animal ne fait évidemment pas long feu et vient maculer de son sang rouge sombre le plafond non moins sombre de la chambre.

Se souvenant de la présence importune de son accompagnateur derrière la porte, le Directeur de la Rainbow Six saisit d'un geste rapide la couette étalée au sol et en couvre son amie, avant de l'étreindre tendrement pour la rassurer. Juste à temps... juste avant que l'autre ne fasse son entrée, quelque peu hagard lui même des événements qui se sont précipités, de l'état de la chambre, et de la scène qui se déroule devant lui.
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lise
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MessageSujet: Re: Un déménagement touristique   Un déménagement touristique EmptyMar 5 Sep - 22:26

De retour en bas, JM apprend a Joe que la chambre est complètement en pièce. Le barman interpelle la femme de ménage qui vient de finir sa routine.

- Hey Lise, t'iras préparer une aut'chambre pour notre visite !!!

- D'accord M'sieur Joe.

Elle reprend son petit chariot et monte aux deuxième étage, chambre 313. Prend le temps de faire attention a JM qui est déja affairé a réparer
les marches défectueuses. Elle s'avance. Arrivé dans le couloir, elle continue jusqu'a la deuxième porte de droite. Chambre qu'elle n'apprécie pas particulièrement.

Depuis déja 5 ans, elle faisait le ménage dans cet établissement mais rescentait toujours un certain malaise en pénétrant cette chambre. Elle met la clef dans la serrure, respire profondément .

Elle tourne la poignée et entre dans la chambre avec son nécessaire pour la préparation. Elle voit que rien n'a changé de place depuis la dernière fois. Prend des serviettes propres et les place sur le petit meuble.

En passant devant le miroir, en profite pour replacer son costume. Toute de noir vêtu, chignon haut monté, elle a toujours se regard un peu sombre. Les gens du village lui parle peu. Préférant se tenir loin de ce genre de personne.

Le ménage terminé, elle passe devant la porte 317 .


*toc, toc, toc*

- Entrez !!!

- Madame, Monsieur, la chambre 313 est a votre disposition.

- Merci bien mademoiselle.

- Voici les clefs.

Elle tend les clefs a l'homme qu'elle ne regarde que du coin de l'oeil.
En redescendant, elle voit que les marches sont déja réparé.


"Une bonne chose de faite."

Rendu au rez-de-chaussé, elle voit le barman qui la regarde d'un air suspect.

- Et puis, tout est fait ?

- Oui m'sieur Joe.

- Je te revois demain matin pour le déjeuner ?

- Oui m'sieur.


Ne prenant meme pas la peine de regardez les clients, elle ouvre la porte et sort.
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